A l'occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, nous lançons Talented Women of ESCP, une série de mini portraits et de prises de parole d'Alumna inspirantes et expertes dans leur domaine. Il est en effet plus que jamais important de mettre en lumière des profils de femmes talentueuses et de découvrir la diversité de notre communauté.


Véronique Forge-Karibian (MS 03)

 

Quel est votre domaine d'expertise et de prédilection ?

Je suis au départ une femme des media avec un parcours télévision et presse. J'ai animé plusieurs émissions sur la chaîne Direct 8, notamment "Femmes d'exception", une quotidienne de 26 minutes avec des femmes de premier plan comme Simone Veil, Christine Lagarde mais aussi des réalisatrices, actrices, romancières françaises et internationales. J'ai ensuite lancé mon propre media digital, BusinessOFeminin.com qui est désormais une plateforme de E-learning pour toutes les femmes avec des contenus audio, vidéos, + 2000 articles, des guides et ressources pratiques sur 3 thématiques clés pour les femmes: Accélérer sa carrière, développer son Business, se reconvertir. 

Et qu'est-ce qui vous a emmené sur cette voie ?

Comme souvent, c'est le hasard des rencontres mais aussi une prise de conscience que j'étais arrivée au bout de mon parcours en communication et marketing. J'aspirais à donner un autre sens à ma vie mais je ne savais pas encore vers où aller. J'ai eu la chance de rencontrer des personnes qui ont cru en moi et m'ont permis de débuter à la télévision en me confiant tout de suite plusieurs émissions ainsi que la rubrique internationale de Direct Soir. Cette expérience professionnelle et humaine m'a permis de me révéler et d'acquérir cette confiance si cruciale pour avancer dans la vie.  

Quel est votre meilleur souvenir à ESCP ? 

J'ai adoré l'ambiance école de commerce, c'était très différent de mes études à Sciences-Po qui restent également un très bon souvenir. Le côté pratique, terrain fût vraiment un enrichissement et je ne serais peut-être pas devenue plus tard entrepreneure si je n'étais pas passée par la case école de commerce. J'ai beaucoup aimé les travaux en équipes autour des projets que nous devions réaliser. Enfin, je garde un souvenir particulier pour Olivier Badot, un professeur absolument génial qui a réussi à me faire aimer la distribution ! 

Qu'est-ce que la réussite, pour vous ? 

Quand j'étais plus jeune, la réussite c'était des objectifs à atteindre: études, job etc... Et finalement, rien ne se passe jamais comme prévu et c'est tant mieux, c'est ce qui fait le sel de la vie ! J'ai appris au fil du temps et de mes engagements auprès des femmes, à travers la plateforme Business O Féminin et les Business O Féminin awards qui récompensent des femmes entrepreneures depuis 2017, que ce qui importe c'est sa contribution au monde. Faire en sorte que quelques vies changent grâce à nos actions je pense que c'est la plus belle des réussites. 

Quel conseil souhaitez-vous donner aujourd'hui à celles qui vous lisent et que vous auriez aimé recevoir lorsque vous étiez étudiante ou au début de votre carrière ?

"Dans ta vie, il y a un fil rouge, des rencontres que tu vas faire qui prendront tout leur sens plus tard, chemine et tu trouveras ta voie." L'important dans la vie c'est d'être ouvert, de sortir de sa zone de confort qu'elle soit professionnelle ou relationnelle, de ne jamais se laisser enfermer dans un statut, une fonction, une vie. Enfin, continuer à apprendre, à être curieux pour grandir personnellement et intellectuellement. Pour moi, c'est finalement cela réussir sa vie. 

 

 

 


Delphine Chevallier (ESCP 92)

 

Quel est votre domaine d'expertise et de prédilection ?

Je suis quelqu’un d’assez éclectique. Donc je ne pense pas avoir un domaine d’expertise et de prédilection. J’en fédère plusieurs je pense même si il est vrai que les RH et le management sont sans doute désormais mon cœur d’expertise. Avec un zeste de leadership c’est à dire cette capacité à entraîner et fédérer des individus autour de projets.

Et qu'est-ce qui vous a emmené sur cette voie ?

J’ai démarré ma carrière dans le domaine artistique. Quand je suis rentrée à l’ESCP j’étais danseuse dans une compagnie contemporaine. (…) Je me suis également occupée d’un cabinet d’avocats spécialisé dans le droit des artistes et du spectacle vivant.
Puis j’ai pris l’administration générale d’un orchestre de chambre.

J’ai ensuite fait du conseil en organisation et en SI pour le secteur public. C’est à ce moment que les RH se sont invités sur mon chemin de carrière : (…) Cela a été un moment passionnant de ma carrière : des gros projets à piloter au niveau mondial, comme élaborer des programmes de formation liés aux transitions de carrières qui n’existaient pas à l’époque et les mettre en œuvre sur des périmètres de plusieurs milliers de consultants.

J’ai ensuite intégré un cabinet d’avocats d’affaires pour construire leur stratégie Talents et leur université interne au niveau mondial. Encore une étape passionnante. A un moment de vie compliqué avec un enfant à accompagner dans la maladie.

C’est là que ma carrière a bifurqué vers la cybersécurité (mais je ne le savais pas encore). Le cabinet pour lequel je travaillais a été touché par la cyberattaque NotPetya. Cette expérience m’a tellement bouleversé par notre impréparation en tant que manager, que j’en ai tiré un livre. L’écosystème de la cybersécurité a fait un accueil exceptionnel à cet ouvrage et de nombreuses rencontres, (…) m’ont amenée à fonder Thalia NeoMedia, cabinet de conseil, d’édition et de formation en cyber. J’y ai développé des solutions originales pour former et engager les dirigeants et managers sur ces enjeux. Sans doute en synthèse de toutes mes expériences précédentes. C’est ainsi que j’ai été approchée pour intégrer la réserve citoyenne du ComCyberGend. Je viens également de fonder et de prendre la présidence d’ASSOVICA, l’ASsociation de Soutien aux VIctimes de CyberAttaques

Quel est votre meilleur souvenir à ESCP ? 

Je ne pense pas avoir UN meilleur souvenir. Mais plutôt beaucoup de bons souvenirs. Des cours passionnants : un électif sur la civilisation islamique, un cours en finance de marché, ceux de l’option management public (ma majeure de dernière année). Je me souviens m’être fait ramassée par un prof de compta analytique sur le décorticage des coûts pour la réalisation d’une pâtisserie ! Je me souviens également de notre bashing des cours de RH (SHO pipeau). On comprend assez rapidement ensuite lors de ces premières années de carrière que les sciences humaines c’est en fait une clé essentielle pour réussir en entreprises.

J’ai aussi bien sûr beaucoup de souvenirs de rencontres très sympas avec des personnes que je revois encore aujourd’hui, voire avec lesquelles j’échange régulièrement à titre professionnel. Et puis bien sûr les fiestas (notamment une soirée grandiose au Palace, dans les années 90 c’était le must !), une autre dans un entrepôt je ne sais plus bien où en banlieue, le gala de l’Agro au milieu des champs (j’y repense régulièrement car maintenant j’habite à côté!), les campagnes pour les élections JE et BDE, le gala ESCP dont j’ai été trésorière puis Présidente avec pour fierté d’avoir associé des étudiants de mastère spécialisé à son organisation. Un voyage génial en Turquie qui nous avait été organisé par un étudiant turc de la promo, un autre avec l’AIESEC à Budapest juste après les événements de la chute du mur de Berlin. Une plongée dans un pays encore sous le joug de l’URSS. Je revois une montagne de caviar lors d’un diner au restaurant ; la première fois que j’en ai mangé. D’ailleurs ça ce n’est pas reproduit depuis !

 

Qu'est-ce que la réussite, pour vous ? 

La réussite, à l’échelle d’une vie, c’est d’avoir réalisé ce qui nous tient le plus à coeur, dont un certain nombre de ses rêves. C’est très intime et personnel et en aucun cas une conformité à un modèle de réussite imposée par la société à un moment donné. ‘Chacun sa route, chacun son chemin’.


Quel conseil souhaitez-vous donner aujourd'hui à celles qui vous lisent et que vous auriez aimé recevoir lorsque vous étiez étudiante ou au début de votre carrière ?

Accueillir les épreuves (professionnelles ou personnelles) comme des étapes, cultiver sa bonne étoile et avoir confiance en ce chemin sur lequel la vie nous met tout en gardant son propre cap : ‘Tout arrive pour qui sait attendre’. 

 


Fériel Fodil (ESCP 01)

 

Quel est votre domaine d'expertise et de prédilection ?

Je peux me qualifier de gestionnaire dans le monde culturel avec une expérience à l’international.

Et qu'est-ce qui vous a emmené sur cette voie ?

J’ai commencé ma carrière dans un cabinet d’audit chez PriceWaterhouseCoopers en 2001 dans le domaine de l’assurance à Paris puis à Washington DC. Je ne connaissais pas mes réelles aspirations.
Je suis partie ensuite aux Emirats Arabes Unis pour travailler pour une institution gouvernementale en charge du développement du plus grand conglomérat culturel au monde sur l’Ile de Saadiyat à Abou Dabi.J’ai débuté en qualité de contrôleur de gestion de toute l’Ile, mais c’est le fait d’être trilingue, qui a poussé mon manager à me positionner sur le développement muséal des 3 musées de l’Ile.

Je suis devenue manager, puis directrice financière du pôle opérationnel en charge de la préfiguration des musées dont le Louvre Abou Dabi inauguré en 2017.En revenant en France, c’est tout naturellement que le Prince Aga Khan m’a recruté en tant que directrice financière puis directrice exécutive du Château de Chantilly. 
Je rejoins AFALULA (agence française pour le développement d’Al-Ula). Je serai à partir du 20 mars, la directrice générale de la Villa Hégra à Al-Ula en Arabie Saoudite, première institution culturelle franco-saoudienne.

Ce sont donc les langues qui ont orienté ma carrière.

Quel est votre meilleur souvenir à ESCP ? 

Les cours de comptabilité avec Christophe Thiberge. Il avait l’art de rendre cette matière simple, accessible et ludique. J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour lui.

Un autre moment marquant fût la cérémonie de remise des diplômes au Palais des Congrès, avec Madame de Chantérac Lamielle dont elle était directrice générale. Son discours inspirant m’a suivi durant toute ma vie personnelle et professionnelle.

Qu'est-ce que la réussite, pour vous ? 

Winston Churchill l’a très bien décrit : « Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme ». Je trouve que cette citation résume bien le fait que le succès se mérite à force de persévérance.

Le succès c’est aussi réussir à se connaître et à faire grandir les personnes autour de nous. C’est être aligné avec ses choix.


Quel conseil souhaitez-vous donner aujourd'hui à celles qui vous lisent et que vous auriez aimé recevoir lorsque vous étiez étudiante ou au début de votre carrière ?

Il faut à mon sens écouter vos envies, testez des parcours et des chemins différents. C’est ce que vous aimez qui vous portera et vous rendra meilleur que le autres. Il faut savoir accueillir et saisir la chance quand elle se présente.

Comme dit le dicton :  « Everything happens for a reason. »

 

 

 


Magali Payen (MiM 09)

 

Quel est votre domaine d'expertise ? 

Ce qui m’anime depuis plusieurs années, c’est de contribuer à accélérer la métamorphose du monde, notamment via les imaginaires. Donc une double ambition : d’une part, informer, sensibiliser et mobiliser sur les grandes questions environnementales et sociétales actuelles. C’est ainsi qu’est né le mouvement On est Prêt en 2018, qui fédère experts, acteurs de terrain et artistes au service des causes qui me sont chères, comme la préservation de la biodiversité. D’autre part, promouvoir de nouveaux récits, au service d’un avenir plus désirable. C’est ce qui m’a amenée à créer Imagine 2050, en 2018 également, pour conseiller et
accompagner les leaders culturels et les médias dans cet indispensable changement de paradigme

Et qu'est-ce qui vous a emmené sur cette voie ?

Mon mémoire de fin d’études était consacré au cinéma d’engagement. Ce sont ensuite des rencontres, des films, des questionnements qui ont accéléré ma prise de conscience. Pour ne pas demeurer dans la sidération ou le désarroi que peut provoquer l’éco-anxiété, je n’ai trouvé qu’une seule voie possible : l’action ! Oeuvrer au quotidien pour faire advenir un monde plus juste et plus respectueux du vivant, quel plus beau métier que celui-là ?

Quel est votre meilleur souvenir à ESCP ? 

Les cours sur le cinéma espagnol de M. Jimenez !

Qu'est-ce que la réussite, pour vous ? 

Bien que sortie d’une grande école de commerce, je ne crois pas à ces signes extérieurs que notre époque a voulu porter comme les marqueurs incontestables de la réussite ! Plus que le statut, la richesse ou la notoriété, ce qui se rapproche le plus de ma vision de la réussite est sans doute la notion de cohérence, d'alignement, avec ses valeurs et ses convictions, doublée d’une contribution positive aux grands enjeux de notre société.


Avez-vous une chose que nous n'avons pas évoquée, que vous souhaiteriez partager avec notre Communauté ESCP Alumni ?

Nous vivons et allons vivre des bouleversements de grande envergure. J’ai envie
de dire à ces jeunes que plus que n’importe quelle autre génération auparavant, il
leur appartient de créer, de rêver, d’inventer, d’oser. Nos mythes fondateurs ont fait long feu, l’heure est à l’irrévérence, à l’imagination, à l’audace pour bâtir un avenir qui fasse sens pour l’humain et le vivant.

Peut-être souhaiteriez-vous aborder ce qui vous a donné envie de lancer Newtopia ?

Loin des discours alarmistes et des projections les plus sombres, pour donner envie à chaque citoyen de se mobiliser, il faut lui donner à voir un avenir désirable. C’est la raison d’être de Newtopia. Aux côtés de Cyril Dion et Marion Cotillard, j’ai fondé cette société de production à impact pour mettre en lumière des nouveaux imaginaires et faire ainsi éclore, par l’image et le récit, le monde de demain.

 

 


Joséphine Bouchez (MiM 14)

 

Quel est votre domaine d'expertise ? Et qu'est-ce qui vous a emmené sur cette voie ?

En 2014, pas encore diplômée, j'ai co-fondé Ticket for Change, une entreprise sociale qui forme et accompagne les individus qui veulent construire une carrière à impact positif. Nous accompagnons des entrepreneurs dans leurs premiers pas, mais aussi des étudiants, des personnes en reconversion, ou des salariés de grandes entreprises, à mettre les enjeux sociaux et environnementaux au coeur de leur carrière et de leurs métiers. Ticket for Change, c'est aussi un mouvement qui veut transformer les systèmes de l'éducation, de la formation et de l'orientation pour rendre accessibles et désirables ces métiers utiles pour la société et la planète ! Nous avons touché près de 120 000 personnes à date. Depuis 8 ans, j'y ai développé des expertises dans l'entrepreneuriat et l'innovation sociale, l'ingénierie pédagogique et la mesure d'impact, les modèles économiques hybrides, ainsi que les stratégies de changement d'échelle.

Quel est votre meilleur souvenir à ESCP ? 

Il y en a plein... et ils sont en dehors des salles de classe :) Le plus marquant est sans doute la création d'une association : le Star Trekk' ESCP Europe. Nous voulions sensibiliser les étudiants à la cause environnementale par les sports de montagne et l'organisation d'un trekk ouvert à tous. La première édition avec une centaine de participants a été extraordinaire ! C'était la découverte de l'entrepreneuriat sans le savoir : partager une vision, fédérer et manager une équipe, convaincre des partenaires, lever des fonds, faire rayonner la marque... L'association existe toujours aujourd'hui, elle a fêté ses 10 ans, et les places se vendent désormais en quelques heures seulement !  

Qu'est-ce que la réussite, pour vous ? 

Pour moi, la réussite, c'est de consacrer son temps et son énergie à ce qui est essentiel pour soi, autant dans sa vie personnelle que professionnelle. C'est d'être aligné entre qui l'on est et ce que l'on fait au quotidien. A mon sens, c'est contribuer à bâtir une société plus juste, plus équitable, plus respectueuse de la planète et que je serai fière de léguer aux générations futures. Il y a du boulot ! C'est aussi réussir à faire tout ça en étant en forme, en profitant de ma famille et de mes amis, et en vivant dans des conditions matérielles qui me permettent de faire ce que j'aime le plus. Sacré programme donc ;) C'est une question fondamentale, tout le monde devrait prendre le temps d'y répondre. C'est une idée clé du Manifeste que j'ai co-écrit avec mon co-fondateur Matthieu Dardaillon (ESCP 2014) "Tu fais quoi dans la vie ? Votre travail peut faire la différence pour la société et la planète". 


Avez-vous une chose que nous n'avons pas évoquée, que vous souhaiteriez partager avec notre Communauté ESCP Alumni ?

En tant qu'Alumni de ESCP, parce que nous avons un bon diplôme et parce que nous sommes pour la plupart en position de leadership, je pense que nous avons une responsabilité particulière de nous poser la question des conséquences de notre travail. Est-ce qu'il fait partie du problème ou de la solution ? Sommes-nous en train de contribuer activement à construire la société dans laquelle on aspire à vivre ? Nous allons passer en moyenne 80 000 heures dans notre vie à travailler, c'est un levier incroyable pour changer les choses ! Oui, c'est possible de concilier carrière et utilité sociale, sécurité matérielle et quête de sens, travail et épanouissement ! J'en vois des centaines d'exemples au quotidien avec Ticket for Change, et j'adorerais que les Alumni de la communauté ESCP puissent être inspirés à leur tour par ces modèles !



 


Laura Bedoucha (MiM 15)

 

Quel est votre domaine d'expertise ? Et qu'est-ce qui vous a emmené sur cette voie ?

Je suis juriste de formation, ancien avocat. J’ai quitté le barreau de Paris pour rejoindre le ministère de l’Intérieur ayant un fort attrait depuis toujours pour tout ce qui touche aux thématiques régaliennes et plus particulièrement la sécurité intérieure. J’exerce les fonctions de conseiller du chef de l’inspection générale de la gendarmerie nationale, un poste pas uniquement juridique, assimilable à celui d’un conseiller spécial où je mesure tous les jours l’intérêt des notions de marketing et de stratégie acquises à l’ESCP ! Notre institution est en effet en pleine ouverture sur l’extérieur !

Quel est votre meilleur souvenir à ESCP ? 

Sans hésiter, la fondation de l’association Shuffle ESCP aux côtés de mes camarades Alexandre Audi et Rémy Lombard quasiment dès notre intégration à la rentrée 2011. Nous avions fait le constat que la part des étudiants étrangers au sein notamment du programme grande école allait croissant sans qu’aucune association internationale généraliste n’existe à l’école ! L’idée était de se faire le relais du département des partenariats internationaux pour faciliter l’accueil des étudiants étrangers mais également favoriser les interactions avec les étudiants français par l’organisation d’évènements éducatifs (mais aussi festifs !) autour de l’internationalité.

Qu'est-ce que la réussite, pour vous ? 

Après le bac, comme beaucoup je pense que j’aurais répondu à cette question sous l’angle de la seule réussite sociale et matérielle. J’ai commencé ma carrière dans un grand cabinet d’avocats international (pour faire plaisir à papa-maman), j’étais très bien payée mais je ne trouvais aucun sens à ce que je faisais. Un jour j’en ai eu assez de visionner tous les documentaires et lire tout ce qui s’écrivait sur les forces de sécurité intérieure et j’ai décidé de passer de l’autre côté. Le porte monnaie en a pris un coup, certes, je ne travaille pas forcément moins et les enjeux sont différents mais je suis PASSIONNEE par ce que je fais au quotidien. La réussite pour moi, c’est parvenir à s’accomplir dans ce que l’on fait, ne plus être dans une quête perpétuelle d’autre chose et avoir trouvé une forme de sérénité. Pour le reste, je vous invite à écouter l’excellent podcast « Gatemeri » lancé par N’Geur Sarr (alumni ESCP) qui interroge le sens de la réussite et propose des témoignages très variés à ce sujet.


Avez-vous une chose que nous n'avons pas évoquée, que vous souhaiteriez partager avec notre Communauté ESCP Alumni ?

Nous avons une communauté d’Alumni très diverse, à l’image de la diversité des programmes proposée par notre école. N’oublions pas ce que nos ainés ont fait pour nous lorsque nous étions étudiants - je garde de très bons souvenirs d’échanges lors de soirées Alumnights - alors même si nos quotidiens respectifs nous happent, investissons nous à notre tour à leur profit ! Je vais d’ailleurs prochainement me proposer pour devenir mentor mais il y a une large palette de possibilités de contribuer au sein d’ESCP Alumni au bénéfice du rayonnement de l'école.